Le Reiki: présentation rapide à l’usage de ceux qui ne le connaissent pas

 

Bonjour à toutes et à tous,

 

Parlons un peu de Reiki, qui est au cœur de ma pratique ici à Reiki Santé Luberon.

 

Le Reiki est une technique de soins venue du Japon et qui s’est développée en Occident au début des années 80.

Le nom REIKI est formé de 2 mots japonais, REI et KI, que l’on peut essayer de traduire par esprit, âme (REI) et énergie (KI).

Selon l’enseignement reçu par chaque praticien, le Reiki est la force universelle de vie. C’est cette énergie qui est à l’origine de tout ce qui compose notre univers, c’est elle aussi qui nous anime et nous donne notre vitalité.

 

 

Un peu d’Histoire

 

C’est dans un Japon totalement replié sur lui-même que naquit en 1865 Maître Mikao Usui, le fondateur du Reiki.

3 ans plus tard s’ouvrit l’ère Meiji et, avec elle, la transformation de la société féodale japonaise et l’ouverture à l’Occident. Les sources divergent quant à savoir qui était réellement Mikao Usui. Certains le présentent comme un théologien chrétien, d’autres pensent qu’il était le descendant d’une famille de samouraïs, élevé dans la religion Tendaï (forme de bouddhisme venue de Chine, très répandue au Japon). Chercheur passionné de textes anciens et sacrés sur la guérison spirituelle, c’est à l’issue d’une retraite sur le mont Kurama qu’il aurait reçu l’illumination qui l’inspira dans l’élaboration du Reiki.

 

De la pratique thérapeutique à la philosophie de vie

 

Maître Usui nous a légué une philosophie de vie, un outil de développement spirituel individuel. En effet, pratiquer le Reiki ne se borne pas à prodiguer des soins. C’est aussi, pour le praticien, vivre avec la conscience qu’il est en résonance ou traversé par une énergie (le Ki). Le praticien est un canal par lequel passe cette énergie.

Le Reiki se différencie du magnétisme à ce niveau:  le praticien ne transmet pas une énergie qui lui soit propre, contrairement au magnétiseur. Il ne détient aucun pouvoir, il canalise et transmet le Ki. Il ne se considère pas non plus comme un élu, heureux détenteur d’une force quelconque à un degré plus important que chez le commun des mortels.

 

Quiconque veut pratiquer le Reiki le peut, à condition de suivre un enseignement et de subir l’épreuve finale de l’initiation. Cet enseignement est transmis directement de maître à élève et il doit s’écouler entre chaque degré de formation plusieurs mois, voire 1 an ou plus.

L’enseignement du Reiki et sa pratique s’appuient sur des valeurs éthiques et morales. Ses effets sont en grande partie influencés par notre façon de penser et d’agir. Le comportement à adopter par le praticien, afin que le Reiki puisse porter ses fruits, se base sur les 5 maximes de vie enseignées par Mikao Usui :

 

  • Aujourd’hui même, sois sans colère
  • Aujourd’hui même, sois sans souci
  • Sois aimable envers tous les êtres
  • Gagne honnêtement ta vie
  • Montre-toi reconnaissant pour toutes les bénédictions reçues

 

Le Reiki apparaît ainsi, à l’instar d’autres démarches spirituelles, comme une voie d’éveil et de transformation personnelle. Il requiert une acceptation de notre propre être, de faire la paix avec nous-même, notre passé, nos faiblesses, nos excès. Rappelons que le Reiki ne guérit pas. Il soigne et il permet à celui qui reçoit un soin de se mettre à l’écoute de son corps et de son âme. Le receveur est ainsi acteur de sa santé.

 

Ajoutons aux 5 recommandations présentées plus haut le lâcher-prise. En tant que canal, nous transmettons et laissons le Reiki agir. Il stimulera alors les mécanismes de guérison présents en chacun et il complètera à merveille toute démarche thérapeutique précédemment engagée. Ce lâcher-prise permet au praticien de savoir quelle est sa place : ni gourou, ni devin, ni détenteur d’un pouvoir quelconque, mais simple courroie de transmission. Toute autre attitude ne serait que dérive, contraire à la philosophie et à l’éthique du Reiki.

 

Le Reiki et les accusations portées contre lui

 

Un outil si simple en apparence peut susciter l’attrait chez des personnes mal intentionnées ou en mal de reconnaissance. Des personnes en souffrance sont la proie idéale pour des pseudo-thérapeutes, des manipulateurs, des sectes…ou des escrocs. Le bon sens doit primer. Des sommes exorbitantes demandées, notamment s’il s’agit de toute une série de séances pas forcément justifiées, des promesses de guérison, la critique ouverte d’une démarche thérapeutique conventionnelle ou la demande d’arrêt d’un traitement doivent alerter sur le (manque de) sérieux du praticien.

 

Parlons aussi du phénomène de l’emprise mentale, qui se caractérise par une perte de liberté intérieure, phénomène que l’on retrouve dans les mouvements sectaires et chez les gourous de tout poil, abusant de la situation de faiblesse dans laquelle se trouve celui qui souffre et qui cherche des réponses à son mal-être. Le bon sens doit être épaulé pas notre intuition : sachons écouter ce « je ne sais quoi » qui nous donne envie de tourner les talons face à un praticien douteux.

La MIVILUDES (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) nous rappelle que le Reiki peut accueillir des dérives sectaires. De nombreux témoignages de victimes de praticiens peu scrupuleux ont appelé l’attention des autorités sur cette technique, malheureusement et heureusement  :

 

  • malheureusement, car on ne distingue pas l’esprit de Mikao Usui dans ce cloaque,
  • heureusement, car la MIVILUDES permet de trier le bon grain de l’ivraie.

 

C’est un des moyens de lutte contre toute espèce de dérive, à côté de la formation et de l’encadrement de notre pratique dans un cadre légal.

 

Prenez soin de vous !

 

Pascale Pansin

 

 

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Thérapies holistiques, médecine du futur ?

Bonjour à toutes et à tous,

 

On me demande souvent ce que signifie le terme « holistique », qui est souvent accolé à l’expression « thérapie holistique ».

Un peu de sémantique nous permettra d’y voir plus clair.

Holistique vient du grec ancien « olos » (oloς) qui signifie « entier ». Une thérapie holistique s’intéresse donc à l’être dans sa globalité : le corps, l’esprit et l’âme. En effet, nous ne sommes pas qu’un corps régi par sa seule chimie.

Nous sommes un tout, marqué par nos émotions, par les interactions avec le monde qui nous entoure et aussi par notre terrain (sorte de capital de base reçu à la naissance).

Partant de ce principe que nous sommes un tout, un thérapeute holistique ne va pas simplement traiter un symptôme. Il va chercher à en connaître l’origine, à comprendre pourquoi ce symptôme existe. Un peu comme s’il tenait un fil d’Ariane entre les mains, le thérapeute holistique cherchera à remonter à la source du mal qui frappe celui qui vient le consulter.

Tout est lié en nous. Nos organes se répondent et ils sont influencés par notre humeur, par notre terrain, nos conditions de vie et l’effet que ces conditions ont sur nous. C’est là toute la richesse des thérapies holistiques, qui considèrent l’être humain dans sa globalité et dans son unicité. Elles ne s’attachent pas qu’à la surface des choses.

C’est le reproche que l’on fait aujourd’hui à la médecine conventionnelle : de ne s’attacher qu’au symptôme et de « découper » le corps humain en unités indépendantes les unes des autres. Peu de place est laissée à l’esprit et à l’âme, selon cette conception mécaniste du corps humain, héritée de Descartes.

J’ai l’impression d’enfoncer des portes ouvertes en écrivant ces ligne, tant des expressions telles que « somatiser » ou « psychosomatique » sont aujourd’hui passées dans le langage courant.

Cette évolution des mentalités touche aussi le milieu médical. Les Professeurs Debré et Khayat ont fait entrer à l’hôpital quelques thérapies alternatives, comme l’acupuncture et l’hypnose. L’hôpital Cochin à Paris accueille en son sein le Centre Intégré de Médecine Traditionnelle Chinoise (CIMTC). Récemment, l’hôpital Bicêtre, dans le Val-de-Marne, a réalisé une opération à cerveau ouvert sous hypnose (cf. le hors-série de Sciences et Avenir de janvier-février 2019, qui relate les détails de cette intervention).

Plus près de chez nous, le centre hospitalier du Pays d’Aix dispose d’une consultation d’hypnose dans son service maternité.

Mentionnons aussi le regretté David Servan-Schreiber, dont les livres ont contribué à faire émerger une médecine intégrative, faisant le lien entre la science et les thérapies holistiques.

Vous l’aurez compris, mon propos n’est pas de jeter l’opprobre sur la médecine conventionnelle.

Choisissons plutôt de dépasser la confrontation bloc contre bloc. Cela n’apporte rien et renvoie dos-à-dos chaque système, avec ses bienfaits et ses mérites, mais aussi ses limitations et ses dérives.

Pour se construire, le futur doit emprunter à ces deux approches de la santé et ainsi bénéficier à l’humanité.

Nous aurons l’occasion de revenir sur plusieurs de ces thèmes dans de prochaines lettres.

 

Prenez soin de vous !

 

 

Pascale Pansin

 

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